Je viens de terminer la lecture de Jésus si grand, si humble. Cet ouvrage m’a énormément plu. Aussi, au fil des pages ai-je remercié le Seigneur d’avoir conduit Anne Vanessa Bonnefond à l’écrire.
D’abord la forme : C’est clair. Monsieur et Madame Tout-le-Monde saisissent aisément les choses profondes qui sont mises à leur portée.
Ensuite le fond : ce livre sur l’humilité de Jésus, joint à ceux cités p. 298, vient faire contrepoids aux nombreux autres qui ne parlent que de gloire, de leadership, de contrôle de la société, de prospérité.
J’ai grandement apprécié les passages concernant le roi David. J’ai découvert la Bible à l’âge de quinze ans – j’en ai quatre-vingt – et depuis je ne cesse de la mâchonner. J’avoue que je ne m’étais jamais rendu compte du cheminement de l’orgueil dans le cœur de David. Maintenant, ça semble évident tant l’analyse est pertinente. Ça m’a tellement plus que, sur plusieurs matins, lors du petit-déjeuner j’en ai fait la lecture à haute voix à mon épouse.
Ce n’est pas fini. Pour moi, le summum du livre, les pages incontournables qui font qu’on ne saurait le refermer, ce sont les passages sur le dépouillement de Jésus, sur sa passion, sur comment il nous rejoint au plus bas de notre condition humaine, comment il a pris sur lui tous les péchés du monde, nos souffrances et celles de la création. L’auteure en parle avec force, du fond du cœur. Voilà pourquoi ce livre doit rester ouvert : il sera bon de revenir sur ces passages autant de fois que nécessaire, chaque fois qu’on aura plus ou moins perdu de vue la grandeur de l’amour de Christ.
Bref, je ne vais pas tarder à relire Jésus, si grand si humble.
Robert Blancou